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La coquille

Coquille journalAprès avoir créé une association cinématographique (1985), Simon Barrault, notre troisième acolyte, quitta ses études pour devenir intermittent du spectacle (théâtre, magie, etc.). C’est donc avec Cédric Bastié, que nous avons eu l’idée de fonder un fanzine estudiantin au sein du lycée Jacques-Cœur, à Bourges (Cher).

Cette publication mensuelle voit le jour en décembre 1988 prenant pour nom « La Coquille ». En effet, la coquille est à la fois l’emblème du célèbre argentier Jacques Cœur, figure emblématique de la ville de Bourges, et en terme journalistique, une faute de frappe.

C’est avec nos deniers de lycéens que nous lançons la production de ce journal qui doublera son tirage à chaque parution. Aucun professeur ne nous aura aidé malgré les appels répétés. Seuls le proviseur et le censeur nous auront soutenu en mettant à notre disposition une salle dans les combles du lycée, ancien grand séminaire ayant reçu en ses murs l’écrivain catholique Georges Bernanos.

Après deux années d’existence, pas moins d’une cinquantaine d’élèves collaborent à la publication en produisant des articles et des reportages sur l’école d’hôtellerie, sur la mode et sur l’actualité. Ce succès commença à faire des jaloux d’autant qu’un autre lycée du sud du département vu paraître un journal, qui lui était largement subventionné et avait les faveurs de la presse locale. Cela n’arrêta pas le succès de « la Coquille », qui décidément l’avait bien dure. Ne pouvant nous arrêter, il fallu qu’une centaine de professeur publia une pétition contre Cédric Bastié pour que la parution de « la Coquille » cessa.

Après un BTS, Cédric Bastié fonda une société, « Evasion communication » qui est spécialisée dans l’événementiel avec la participation de personnages-mascottes (comédien avec costume) issus de la télévision ou du cinéma  (www.evasion-communication.com).

Le proviseur fut plus clément avec moi au moment où je me préparais à rejoindre le lycée militaire d’Autun afin d’y préparer le concours de l’ESM de Saint-Cyr. J’eus la grande surprise d’apprendre à la rentrée suivante que mon ancien proviseur était devenu proviseur du lycée militaire de Saint-Cyr l’Ecole. Il ne m’avait alors rien dit de ses projets…

Je garde de cette aventure le goût pour le développement de revues et de l’édition.